L’Arroyo est scindé en 2 morceaux. La poupe et la partie centrale sont d’un côté du piton rocheux alors que la proue a basculé de l’autre côté
La poupe gît à 36 mètres sur un fond de sable. Le safran et l’hélice sont visibles et en bon état. La dunette est ouverte, et l’on peut y pénétrer pour admirer la barre de l’Arroyo. En continuant vers la proue, les superstructures et le pont sont assez abîmés. La cheminée a disparu et repose sur bâbord. Le cabestan est en très bon état ainsi que les bittes d’amarrage. A l’inverse les citernes ne sont plus qu’un champ de débris épars. L’épave a de nombreux passages permettant aux plongeurs d’accéder à ses entrailles.
La proue n’est pas en bon état. Ceci en partie du soit à l’explosion soit au fait qu’elle s’est écrasée sur la roche.

Les gorgones sont très présentes sur la poupe, la dunette, le cabestan et les bittes d’amarrages. Le trou de la cheminée cache des congres. L’épave est également un repère pour les chapons et les poulpes. Enfin comme la plupart des épaves de la côte varoise, les castagnioles et apogons règnent en banc autour de l’Arroyo.